Ce samedi à 20h15, Metz Handball entame sa campagne européenne contre Viborg. Un 16e de finale de Coupe des vainqueurs de coupes prestigieux comme jamais.
Le match contre Fleury vient de se terminer par une superbe victoire des Dragonnes. Pas le temps de parader cependant, il y a un protocole à respecter. Celui des médias ? Celui de la ligue ? Non, celui de Bertrand Barbier. « Dans trois minutes on doit être dans le dojo » répétait le préparateur physique à toutes les filles mercredi soir. Un peu plus de trois minutes après -faut pas déconner-, toutes les Dragonnes se retrouvaient donc dans une salle annexe des Arènes histoire de trottiner et s’étirer. Pourquoi ? Pour préparer au mieux le match de ce samedi contre Viborg et se donner les chances de réaliser un exploit retentissant.
Face au club danois trois fois vainqueur de la Ligue des Champions, Metz Handball devra se montrer sous son meilleur jour. Déjà, et c’est essentiel, le club mosellan est épargné par les blessures. Et puis, en trois jours chrono, les Dragonnes ont enchaîné les bains froids, les entraînements courts et intenses et puis les séances vidéos. Les voilà prêtes à entamer une Coupe des vainqueurs de coupes qu’elles espèrent la plus longue possible. Pourtant tête de série à l’heure du tirage au sort, c’est peu dire que Metz a été épargné en tombant sur Viborg avec le match retour à l’extérieur. Qu’importe puisque pour réaliser une campagne européenne d’exception, il convient de bousculer les plus grands.
Au sortir d’un succès plus que convainquant face au leader du championnat Fleury et après une campagne de Ligue des Champions qui l’aura vu inquiéter très sérieusement le club danois la saison passée, Metz Handball possède très certainement les cartouches pour faire vaciller un collectif scandinave qui a perdu Isabelle Guldén l’été dernier. Le groupe de Jérémy Roussel paraît rodé et apte à ne pas s’arrêter en 16e de finale de cette C2. L’année dernière, Metz Handball s’est glissé parmi les douze meilleures équipes d’Europe. Ce samedi, le parfum de l’Europe s’incruste de nouveau aux Arènes. Avec plus de 4500 spectateurs sans doute prêts à renverser des montagnes. L’Europe, c’est maintenant.
R.A
Photo : WeeMove