Avant la trêve internationale, Metz Handball bat Nantes de sept buts (28-21) lors d’un match longtemps accroché.
METZ-NANTES : 28-21
Saison régulière, Journée 6
21 septembre 2018, Complexe Saint-Symphorien (1 517 spectateurs)
Arbitres : MM Olivier Buy et Sébastien Duclos
Mi-temps : 13-13
METZ HANDBALL : Gardiennes : Glauser (7 arrêts /20), Kapitanovic (9 arrêts /17) – Joueuses de champ : Edwige, Zaadi (2/4), Flippes (4/5), N’Gouan (0/2), Nocandy (3/4), Houette (4/6), Kanor O (4/5), Zych, Smits (3/6), Maubon (1/1), Niombla (4/6), Luciano (3/5)
Exclusions : Zaadi (22e), Edwige (41e), N’Gouan (48e), Smits (50e)
Entraîneur : Emmanuel Mayonnade
NANTES ATLANTIQUE HB : Gardiennes : Gabriel (3 arrêts /5), Attingré (5 arrêts /21) – Joueuses de champ : Loquay (0/1), Lignières (1/2), Boutrouille (1/4), Niakaté (8/10), Chesneau (1/3), Baudouin (5/9), Gomes (1/1), Ahanda (1/1), Escribano (0/1), Bellec (0/1), Barbosa (2/5), Ekoh (1/8)
Exclusions : Niakaté (8e), Ekoh (25e), Lignières (28e), Ekoh (33e), Bellec (60e)
Entraîneur : Frédéric Bougeant
En saison régulière, rien ne ressemble plus à une victoire de Metz Handball qu’une victoire de Metz Handball. Surtout lorsque l’écart se révèle significatif. Sauf que ce vendredi, pas question de parler d’un match tranquille malgré l’écart de sept buts à la fin de cette opposition entre Metz et Nantes. Parce que Nantes a longtemps résisté et parce que le collectif mosellan a su faire preuve d’une grosse autorité en seconde période histoire de se défaire du piège concocté par Frédéric Bougeant. Le piège en question ? Une agressivité de tous les instants et une équipe qui avait décidé de ne nourrir aucun complexe face au champion de France. « Franchement, on s’est emmêlé les pinceaux en première mi-temps. Et après, on est revenu beaucoup plus agressives » analyse Béatrice Edwige.
Le premier acte débute pourtant idéalement pour les Dragonnes. Gnonsiane Niombla semble à l’aise sur la droite de la base arrière et, notamment grâce à l’activité de l’internationale française, Metz Handball mène rapidement de trois longueurs (5-2). Et d’un coup, comme le souligne Béatrice Edwige, le collectif a déraillé en même temps que le pressing nantais se révélait de plus en plus combatif. Avec une Karichima Ekoh batailleuse à souhait en défense, quelques joueuses de tempérament comme Paule Baudouin et la puissance de Kalidiatou Niakaté, Nantes s’est accroché comme il faut afin de boucler la première mi-temps sur un score nul (13-13). Oui mais voilà, les Messines et leur public avaient choisi de ne pas lâcher la victoire.
Car ce soir, le match se tenait au Complexe Saint-Symphorien. « Bon, je préfère les Arènes si on parle du sol et des repères. Mais c’est vrai que là, on se sent couvées par le public plus proche et plus bruyant » remarque Béatrice Edwige. Et outre la chaleur d’une salle qui n’accueille les Dragonnes qu’en cas d’Arènes indisponibles, l’armada messine a pu compter sur quelques soldats d’exception. Citons une Ivana Kapitanovic spectaculaire en seconde période, une Méline Nocandy malicieuse sur ses jets de sept mètres et une équipe au complet remarquable de pugnacité. Parce qu’en fait, lors de la deuxième mi-temps, Metz Handball a enchaîné les coups de pied sur l’accélérateur. Et à ce jeu-là, on sait que les coéquipières de Grâce Zaadi n’ont guère d’équivalent en France. Metz Handball remporte un sixième match d’affilée et ce Metz-Nantes n’avait décidément rien d’une promenade.
R.A
Photo : Weemove