Pas du tout dans le coup en première période, Metz Handball s’incline ce samedi contre Rostov pour le premier Final 4 de son histoire. Menées de sept buts à la pause, les Dragonnes ont pourtant fait douter les Russes de Rostov jusqu’au bout.
METZ-ROSTOV : 25-27
Ligue des Champions, Final 4, Demi-finale
11 mai 2019, Papp Laszlo Budapest
Arbitres : Kursad Erdogan et Ibrahim Ozdeniz (Turquie)
Mi-temps : 8-15
METZ HANDBALL : Gardiennes : Glauser, Kapitanovic, Dos Reis – Joueuses de champ : Edwige (0/1), Gautschi, Zaadi (9/11), Flippes (4/7), N’Gouan (1/1), Nocandy (1/2), Houette (5/9), Levsha, Kanor O (0/1), Zych, Smits (1/5), Maubon (0/1), Niombla (4/10)
Exclusions : Zaadi (19e), Maubon (33e)
Entraîneur : Emmanuel Mayonnade
ROSTOV-DON : Gardiennes : Mekhdieva, De Oliveira Pessoa, Sedoykina – Joueuses de champ : Slivinskaya, Managarova (4/5), Sen (2/4), Abbingh (5/8), Vyakhireva (7/10), Bobrovnikova (4/4), Maslova, Makeeva, Kalinichenko, Tazhenova (1/1), Kozhokar (1/2), Kuznetsova (1/2), Borshchenko (2/2)
Exclusions : Abbingh (10e), Makeeva (18e), Makeeva (22e), Makeeva (46e), Bobrovnikova (29e)
Entraîneur : Ambros Martin
« De toute façon on ne peut pas revenir en arrière ». Astride N’Gouan livre un constat implacable. Le retour en arrière idéal, il aurait duré trente minutes ce samedi. Il aurait permis d’effacer une première mi-temps catastrophique du club mosellan contre Rostov en demi-finale de Ligue des Champions. « On s’est foiré en première mi-temps » constate Béatrice Edwige. Tirs manqués face à la gardienne adverse, défense plus perméable que d’habitude… Pour le premier Final 4 de son histoire, Metz Handball a peut-être connu le syndrome du ballon trop lourd. A Budapest, dans une Papp Laszlo Budapest qui avait vu Györ se défaire de Vipers Kristiansand juste avant, Metz s’est vu mené de sept longueurs par Rostov (8-15) en trente minutes. Un retard qu’on pensait insurmontable mais que les Dragonnes ont failli combler.
« Notre deuxième mi-temps, elle est magnifique car nous avons une équipe extraordinaire » résume le coach Manu Mayonnade. Soudainement, après la pause, Manon Houette plante trois buts d’un coup, Ivana Kapitanovic prend le dessus sur Lois Abbingh et compagnie, et Metz Handball entame une « remontada » qui prendra fin lors d’une fin de match assez chaotique. « Bien sûr qu’on y croyait en revenant des vestiaires. On a déjà vu plein de scénario où des équipes remontent sept buts » explique Béatrice Edwige. Elles y ont cru et elles ont manqué à plusieurs reprises de recoller au score afin de passer devant ou d’accrocher une prolongation. Mais au final, bien aidé par quelques pénétrations d’Anna Vyakhireva, le collectif d’Ambros Martin a fini par s’imposer avec deux buts d’avance (25-27).
Pour le premier Final 4 de l’histoire du handball féminin français, Metz Handball paie donc une première période complètement manquée. Et, demain, le club lorrain a rendez-vous avec les Norvégiennes de Vipers Kristiansand pour grimper sur la troisième marche du podium. Un match qui compte pour du beurre ? Sûrement pas. « Le match de demain est archi-important. On ne va pas repartir de là avec une quatrième place. On a envie de finir troisième » martèle Béatrice Edwige. Même son de cloche chez sa collègue Astride N’Gouan. « Ce qu’on doit retenir de notre demi-finale, c’est qu’on n’a rien lâché. On doit se remobiliser pour jouer la troisième place ». Comme personne ne pourra jamais faire revenir les Dragonnes en arrière, autant aller de l’avant.
R.A
Photo : Cedosa
FINAL 4 : Pas loin du miracle !
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Pas du tout dans le coup en première période, Metz Handball s’incline ce samedi contre Rostov pour le premier Final 4 de son histoire. Menées de sept buts à la pause, les Dragonnes ont pourtant fait douter les Russes de Rostov jusqu’au bout.
METZ-ROSTOV : 25-27
Ligue des Champions, Final 4, Demi-finale
11 mai 2019, Papp Laszlo Budapest
Arbitres : Kursad Erdogan et Ibrahim Ozdeniz (Turquie)
Mi-temps : 8-15
METZ HANDBALL : Gardiennes : Glauser, Kapitanovic, Dos Reis – Joueuses de champ : Edwige (0/1), Gautschi, Zaadi (9/11), Flippes (4/7), N’Gouan (1/1), Nocandy (1/2), Houette (5/9), Levsha, Kanor O (0/1), Zych, Smits (1/5), Maubon (0/1), Niombla (4/10)
Exclusions : Zaadi (19e), Maubon (33e)
Entraîneur : Emmanuel Mayonnade
ROSTOV-DON : Gardiennes : Mekhdieva, De Oliveira Pessoa, Sedoykina – Joueuses de champ : Slivinskaya, Managarova (4/5), Sen (2/4), Abbingh (5/8), Vyakhireva (7/10), Bobrovnikova (4/4), Maslova, Makeeva, Kalinichenko, Tazhenova (1/1), Kozhokar (1/2), Kuznetsova (1/2), Borshchenko (2/2)
Exclusions : Abbingh (10e), Makeeva (18e), Makeeva (22e), Makeeva (46e), Bobrovnikova (29e)
Entraîneur : Ambros Martin
« De toute façon on ne peut pas revenir en arrière ». Astride N’Gouan livre un constat implacable. Le retour en arrière idéal, il aurait duré trente minutes ce samedi. Il aurait permis d’effacer une première mi-temps catastrophique du club mosellan contre Rostov en demi-finale de Ligue des Champions. « On s’est foiré en première mi-temps » constate Béatrice Edwige. Tirs manqués face à la gardienne adverse, défense plus perméable que d’habitude… Pour le premier Final 4 de son histoire, Metz Handball a peut-être connu le syndrome du ballon trop lourd. A Budapest, dans une Papp Laszlo Budapest qui avait vu Györ se défaire de Vipers Kristiansand juste avant, Metz s’est vu mené de sept longueurs par Rostov (8-15) en trente minutes. Un retard qu’on pensait insurmontable mais que les Dragonnes ont failli combler.
« Notre deuxième mi-temps, elle est magnifique car nous avons une équipe extraordinaire » résume le coach Manu Mayonnade. Soudainement, après la pause, Manon Houette plante trois buts d’un coup, Ivana Kapitanovic prend le dessus sur Lois Abbingh et compagnie, et Metz Handball entame une « remontada » qui prendra fin lors d’une fin de match assez chaotique. « Bien sûr qu’on y croyait en revenant des vestiaires. On a déjà vu plein de scénario où des équipes remontent sept buts » explique Béatrice Edwige. Elles y ont cru et elles ont manqué à plusieurs reprises de recoller au score afin de passer devant ou d’accrocher une prolongation. Mais au final, bien aidé par quelques pénétrations d’Anna Vyakhireva, le collectif d’Ambros Martin a fini par s’imposer avec deux buts d’avance (25-27).
Pour le premier Final 4 de l’histoire du handball féminin français, Metz Handball paie donc une première période complètement manquée. Et, demain, le club lorrain a rendez-vous avec les Norvégiennes de Vipers Kristiansand pour grimper sur la troisième marche du podium. Un match qui compte pour du beurre ? Sûrement pas. « Le match de demain est archi-important. On ne va pas repartir de là avec une quatrième place. On a envie de finir troisième » martèle Béatrice Edwige. Même son de cloche chez sa collègue Astride N’Gouan. « Ce qu’on doit retenir de notre demi-finale, c’est qu’on n’a rien lâché. On doit se remobiliser pour jouer la troisième place ». Comme personne ne pourra jamais faire revenir les Dragonnes en arrière, autant aller de l’avant.
R.A
Photo : Cedosa