Ce week-end, la réserve a disputé ses premiers matchs amicaux avec un effectif restreint mais beaucoup d’enseignements à la clé !
Depuis le début de la préparation, Clément Alcacer dispose d’un groupe largement réduit. Entre les jeunes intégrées à l’effectif professionnel (Léa Ballureau, Julie Le Blevec), les internationales retenues en sélection (Sarah Bouktit, Mélanie Halter) et les blessées en cours de ré-athlétisation, l’entraîneur de la réserve Messine dispose d’un groupe réduit de moitié ! C’est ainsi qu’il s’est déplacé en Alsace vendredi soir avec seulement six joueuses de champs et aucune gardienne. Face à l’ATH (Achenheim Truchtersheim Handball), qui évolue en D2 et qui a accepté de « prêter » ses gardiennes le temps d’un match, la tâche s’annonçait forcément ardue ! Les jeunes Mosellanes se sont ainsi inclinées 35-17 dans une rencontre où l’objectif était ailleurs. S’il ne s’attendait probablement pas à jouer dans ces conditions, le nouveau coach Messin souhaitait surtout envoyer un message à son collectif et montrer aux filles le chemin qu’il restait à parcourir face à une équipe de l’échelon supérieur.
Ses joueuses l’ont bien compris et après un samedi de repos dédié à l’organisation d’un « Repas presque parfait » version Metz Handball et un travail vidéo, les jeunes Lorraines ont réalisé un match plus abouti dimanche après-midi à Yutz. Face à une équipe qu’elles retrouveront en championnat cette saison, Emma Jacques et ses partenaires (aidées d’un gardien trouvé par les Louve de Yutz) se sont ainsi imposées 33-31 au terme d’une rencontre au contenu encourageant.
« Nous sommes dans les temps de passage que j’imaginais » expliquait Clément Alcacer à la fin du week-end. « Ces matchs ont montré les domaines sur lesquels nous devons encore travailler, comme le jeu sur grand espace, mais j’ai vu ressortir des éléments que nous avons bossé à l’entraînement. Donc malgré les progrès à faire, le bilan est globalement positif. »
Son équipe attaque désormais le plus gros morceau de sa préparation avec une dizaine de jours de travail intensif et un stage à Benfeld en Alsace qui permettra de renforcer les liens naissants dans un collectif largement remanié à l’intersaison.