Troisième victoire en autant de rencontres dans ce tour principal pour Metz Handball. Un succès de douze unités face à Copenhague (36-24) qui permet au club jaune et bleu de se qualifier pour la troisième fois consécutive en quarts de finale de la Ligue des champions. La phase retour conditionnera le classement et l’adversaire à défier pour atteindre le Final 4 pour la première fois de l’histoire de Metz Handball
METZ-COPENHAGUE : 36-24
Ligue des Champions, Tour Principal, Journée 3
10 février 2019, Arènes de Metz (4522 spectateurs)
Arbitres : Ana Vranes et Marlis Wenninger (Autriche)
Mi-temps : 19-13
METZ HANDBALL : Gardiennes : Glauser (9 arrêts, 1 but), Kapitanovic (9 arrêts– Joueuses de champ : Edwige (2/2), Zaadi (7/8), Flippes (3/4), N’Gouan (3/5), Nocandy (4/5), Houette (1/2), Levsha (2/3), Kanor O (1/3), Zych (2/3), Smits (3/7), Maubon (2/2), Niombla (4/5), Le Blevec (1/1), Di Rocco (0/3)
Exclusions : Zaadi (5e ), Edwige (10e et 12e), Kanor O (51e)
Entraîneur : Emmanuel Mayonnade
COPENHAGUE : Gardiennes : Millig (7 arrêts), Sando (1 arrêt),– Joueuses de champ : Fons (3/5), Blohm, Meyer (0/2), Bjoernsen, Nusser (2/4), Nielsen (5/7), Alm (3/8), Likkegaard (1/1), Bont (3/6), Dornoville de la cour (4/7), Dulfer (1/3), Blomstrand (1/3), Hansen (1/1)
Exclusions :Blohm (14e), Millig (14e), Likkegaard (24e), Dornonville de la cour (30e), Nielsen (55e), Alm (59e)
Entraîneur : Claus Mogensen
En ce début d’année 2019, Metz Handball est impressionnant. Aucun adversaire ne parvient à trouver de faille dans un collectif parfaitement rôdé et sûr de ses forces. Copenhague n’a pas fait exception ce dimanche après-midi aux Arènes. Pourtant, on ne peut pas dire que Claus Mogensen, n’ait pas tout tenté pour freiner les ardeurs de Dragonnes déchaînées et même pas perturbées par la double exclusion de Béatrice Edwige pour contestation (10e) Peu avant le quart d’heure de jeu, le technicien de la formation danoise décide de faire entrer Amélie Millig au relais de sa gardienne titulaire, Emily Sando, mais, coup du sort, le changement précipité est trop rapide et la table de marque qui veille au grain exclut la portière. Il réitérera l’expérience deux fois au cours de la rencontre mais sans succès, ses derniers remparts ne parvenant pas à contrer la force de frappe messine.
Il faut dire que cette équipe de Metz Handball recèle de tellement de talents que Manu Mayonnade peut se permettre de débuter un match de la plus prestigieuse des compétitions européennes en laissant Xenia Smits sur le banc. Orlane Kanor débute et, si Copenhague parvient à résister durant les cinq premières minutes, la suite ne sera qu’un long calvaire pour les Danoises sous l’impulsion de Grâce Zaadi notamment. De plus, Gnonsiane Niombla brille au poste d’arrière droit en inscrivant deux buts consécutifs pour permettre aux Messines de creuser le premier écart (5-2, 11e, puis 10-4, 17e). Les Danoises reviennent un peu dans le match suite au temps-mort pris par leur entraîneur, mais, à l’image du match de Brest il y a une semaine, Manu Mayonnade a vite recadré ses troupes qui ont rejoint les vestiaires avec six buts d’avance (19-13, 30e).
Le second acte n’est que la copie conforme du premier et le nouveau coach de la sélection des Pays-Bas a profité de ce scénario favorable pour offrir du temps de jeu à toutes les joueuses y compris les habituelles pensionnaires de l’équipe réserve, Julie Le Blevec et Illona Di Rocco. La première en a profité pour trouver le chemin des filets tandis que la seconde a manqué de réussite, notamment sur le penalty que sa capitaine lui a laissé tirer mais qui a heurté le poteau. Ce match permettra assurément à la demi-centre de prendre de l’expérience pour la suite de la saison. Les Dragonnes se sont rapidement facilité la tâche grâce à une défense très solide et des gardiennes, Ivana Kapitanovic et Laura Glauser, toujours aussi complémentaires et performantes. Les Dragonnes conservent donc la tête de ce groupe 1 et auront l’occasion de frapper un grand coup dans deux semaines sur le parquet des Russes de Rostov. Pas facile sur le papier mais avec un tel collectif, rien d’impossible.
A.B.
Photo (Cedosa 380)