Quatre jours après un exploit majuscule face à Podgorica (victoire 28-25) et à trois jours d’un déplacement à Thüringen d’une importance capitale pour le tour principal de la Ligue des champions, Metz Handball se déplace ce mercredi à Celles-sur-Belles pour rester en haut de la hiérarchie hexagonale durant la trêve internationale tout en ne tirant pas trop sur des organismes fortement éprouvés ces dernières semaines
Certes c’est la rançon du succès et les règles sont connues d’entrée de jeu mais conjuguer les ambitions nationales et internationales oblige à résoudre des équations complexes. D’un coté, il s’agit de cultiver cette notion de la victoire si chère aux grandes équipes telles que Metz Handball. De l’autre, il convient de prendre le plus grand soin des corps et des esprits, outils de travail capitaux pour des sportives de haut niveau. Heureusement, le club du président Weizman peut compter sur un certain nombre de pépites couvées par son centre de formation et un entraîneur habitué depuis tant d’années à les polir et les faire jaillir en pleine lumière.
Même si tout est possible dans ce championnat, la victoire de Chambray face à Brest (23-22) la journée précédente est là pour l’attester, il y a fort à parier que Emmanuel Mayonnade profitera de ce déplacement à Celles-sur-Belle pour offrir un temps de jeu plus conséquent qu’à l’accoutumée à ces jeunes joueuses qui n’ont peur de rien. Pas même d’un double champion d’Europe, à l’image des tirs pris par Orlane Kanor d’entrée de match. Certes, les filets n’ont pas tremblé mais l’initiative est à relever. Sous l’impulsion de leur demi-centre et capitaine, Grâce Zaadi très en verve ou encore de Tamara Horacek, nul doute que Marie-Hélène Sajka et Méline Nocandy auront des possibilités de faire étalages de leurs qualités tout en permettant aux habituelles titulaires de souffler, tout en restant en alerte en cas de besoin.
Car, même si la rencontre à Thüringen sera nécessairement dans tous les esprits vu l’importance comptable que constituerait un succès en terres allemandes, il ne s’agira pas de galvauder ce déplacement dans les Deux-Sèvres. Certes, le club dirigé par Vincent Philippart n’a pas encore connu les joies de la victoire lors de ses débuts au plus haut niveau mais n’a jamais laisser plus de quatre buts d’avance à leur adversaire, à l’exception de la réception de Nantes lors de la journée précédente (défaite 24-29). De plus, on a coutume de dire que les victoires appellent les victoires et que la fatigue s’estompe plus rapidement dans le succès. Alors Dragonnes, encore un effort pour s’assurer de démarrer 2017 en tête du classement.
Alexandre BUR
Photo : Weemove