Metz Handball s’impose ce vendredi face à Nantes (33-22) et se qualifie pour une quatrième finale de LFH consécutive. Une préparation idéale avant le Final four de la Ligue des champions dans une semaine à Budapest.
METZ-NANTES : 33-22
Playoffs, Demi-finale retour
3 mai 2019 Arènes de Metz 3451 spectateurs
Arbitres : MM Bounouhara et Sami
Mi-temps : 20-12
METZ HANDBALL : Gardiennes : Glauser (4 arrêts /16), Kapitanovic (4 arrêts /14) – Joueuses de champ : Edwige (2/2), Zaadi (4/7), Flippes (4/5), N’Gouan (3/6), Nocandy (2/4), Houette (3/7)), Levsha (6/6), Kanor O (4/6), Zych (0/2), Kanor L (2/4), Smits (2/2), Niombla (1/2)
Exclusions : Edwige (5e), Smits (28e), Flippes (40e)
Entraîneur : Emmanuel Mayonnade
NANTES : Gardiennes : Attingre (10 arrêt /34), Gabriel (1 arrêts /10) – Joueuses de champ : Lignieres (0/1), Boutrouille (6/14), Ayglon-Saurina (1/3), Dancette (0/1), Chesneau, Baudouin (5/6), Gomes (3/3), Ahanda (5/7), Mitrovic (0/1), Escribano (2/3), Beganovic (0/1), Sobrepera (0/1)
Exclusions : Ayglon-Saurina (6e), Dancette (18e), Ahanda (30e)
Entraîneur : Allan Heine Pedersen
Metz Handball l’équipe des phases finales. Une maxime qui colle bien à ces Dragonnes qui, jusqu’alors atteignent tous les objectifs qui leur ont été assignés. Qualifiées en finale de Coupe de France qui se déroulera dans deux semaines face à Brest, en lice pour leur première demi-finale de Champions League dans huit jours en Hongrie contre Rostov, elles devaient bien négocier ce match retour face à Nantes pour ne pas gâcher les quatre unités d’avance acquises au match aller. C’est chose faite, sans blessé et avec un collectif qui a pu tourner une heure durant. Se sachant attendues après une première manche moins aboutie qu’à l’accoutumée en terme de jeu, les protégées de Manu Mayonnade abordaient cette rencontre avec le plus grand sérieux et l’envie de bien faire.
Pour se qualifier pour une quatrième finale de rang mais aussi, et peut-être surtout, pour peaufiner leur jeu à une semaine de la grand’messe continentale, à savoir le Final Four de Budapest. Un stade de la compétition que les Jaune et Bleu ont longtemps rêvé d’atteindre et qui devient réalité. Mais pour y avoir de réelles ambitions, il convient de l’aborder avec le maximum de confiance. Ce succès de onze unités (33-22) est donc idéal. Si l’on excepte les pertes de balles, trop nombreuses (16), pour certaines évitables, et la frayeur causée par le coup pris par Béatrice Edwige juste avant la pause, finalement sans gravité, tout s’est déroulé à merveille pour le champion de France en titre.
Vanessa Boutrouille et Orlane Ahanda ont bien essayé d’enrayer la belle mécanique mosellane mais cette dernière trouvait à chaque fois la solution. Armelle Attingre a fait preuve d’une détermination de tous les instants pour détourner les tirs variés des Messines mais l’écart grandissait inlassablement. Le danger venait de partout. Astride N’Gouan attrapant des ballons improbables tout comme sa compère au poste, Béatrice Edwige, les arrières se régalant à neuf mètres et, à l’aile droite, notamment, Ekaterina Levsha réalise une partition de gala (6/6). Cette prestation leur garantit une nouvelle place en finale où elles affronteront soit Nice, soit Brest. Mais avant, il leur reste une semaine pour préparer dans les meilleures conditions ce Final four européen dont le plat principal sera composé des Russes de Rostov. Il s’agira de bien le négocier pour avoir droit à un dessert succulent le lendemain.
A.B
Photo : Cedosa 380