Suite à l’annonce de sa prolongation jusqu’en 2022, la jeune demi-centre Messine vous explique les raisons qui l’ont motivé à poursuivre l’aventure.

 

Arrivée à Metz à dix-sept ans, pour intégrer le centre de formation, Méline Nocandy a débuté sous les couleurs Jaune et Bleue avec l’équipe réserve, en Nationale 1. Présentée comme l’une des meilleures joueuses de sa génération et promise à un avenir doré, elle évacue la pression liée à cette étiquette grâce à une tête bien faite : « Si vous ne vous donnez pas les moyens de réussir, vous pouvez être la jeune la plus douée du monde, vous n’arriverez à rien. »

Alors pour atteindre son rêve de disputer les Jeux Olympiques, la jeune Guadeloupéenne travaille dur et s’attache à donner le meilleur d’elle-même à chaque entraînement. En club comme en sélection, elle franchit progressivement chaque palier. En 2016, elle fait sa première apparition avec l’équipe première, l’année suivante elle signe son premier contrat professionnel et devient championne du monde junior avec l’Equipe de France. Peu à peu, elle s’impose dans la rotation puis comme une joueuse importante du collectif jusqu’à connaître sa première sélection en Equipe de France A au printemps dernier. Ce pur produit de la formation Messine incarne donc l’avenir du club qui se réjouit de sa prolongation.

 

Méline, qu’est ce qui t’a convaincu de prolonger ?

Au moment de me recruter au centre de formation, Yacine Messaoudi m’a dit : « Si tu ne veux pas travailler, ce n’est pas la peine de venir à Metz. » Je ne connaissais pas vraiment le club à l’époque, mais j’ai compris qu’ici c’était carré. J’aime cet état d’esprit, c’est ce qui m’a convaincu de venir et c’est ce qui me pousse à poursuivre l’aventure aujourd’hui. J’avais besoin de continuité, de poursuivre ma progression. Je considère que je ne suis pas encore assez régulière. Je peux faire un très bon match et être mauvaise trois jours plus tard. Je compte sur mon club formateur pour m’aider à passer ce cap.

 

As-tu eu des contacts avec d’autres clubs ?

Il y en a eu, mais je pense qu’il est trop tôt pour partir. Je préfère rester dans une structure que je connais, et dans laquelle j’ai confiance. Metz est une grande équipe française, qui joue la Ligue des Champions et qui compte beaucoup d’internationales tricolores. Ici, nous travaillons dur tous les jours à l’entraînement et il y a beaucoup d’exigences. Nous devons gagner chaque match, peu importe l’adversaire ou la compétition. J’aime cette culture, car elle me permet de progresser au quotidien et de devenir une meilleure joueuse.

 

La ville et l’environnement d’une manière général ont-il eu un impact dans ta décision ?

Non pas du tout. Metz n’est pas loin de Strasbourg où vit une partie de ma famille et près de Paris aussi, mais en dehors du handball je ne fais pas grand-chose. Je mange handball, je dors handball, je vis handball. Donc peu importe l’endroit, ce qui est important c’est le terrain.

 

Photo : Cedosa380