Yvette Broch, Astride N’Gouan et Olga Perederiy ne sont plus les seuls pivots de Metz Handball à avoir goûté aux joies d’être appelé en sélection nationale. En effet, Guillaume Ballet, le pivot de l’équipe masculine a été convoqué fin Décembre avec l’équipe de Guinée. A l’occasion de ce stage effectué à Ifran au Maroc, il a pu honorer ses deux premières sélections lors d’une double confrontation avec l’équipe Marocaine.

Sachant que cette dernière est en ce moment en lice lors des championnats du monde, le Syli Handball (Surnom de l’équipe de Guinée) a fait mieux que se défendre puisque bien qu’amputée de plusieurs joueurs qui n’ont pu rejoindre la sélection pour cause de COVID, elle a quasiment fait jeu égal avec la sélection de l’Atlas en ne s’inclinant que de deux et quatre petits buts respectivement 24-22 et 26-22.

Dans le collectif emmené par le capitaine Omar Baradji et le gardien et pensionnaire de LNH Pierre Rubens, Guillaume Ballet a été très actif en défense mais il a aussi montré au coach Kévin Decaux ses capacités offensives et son adresse au tir avec un 6 sur 8 en deux matches.

La fédération guinéenne ambitionne une qualification pour le prochain championnat du monde et espérons donc que le joueur messin sera à nouveau appelé pour les échéances futures

  • L’interview :

« – Guillaume, que ressent-on quand on est appelé pour la première fois en sélection nationale ?

De la fierté, une immense fierté de représenter le pays. J’ai forcément été super content de cet appel d’autant que cela s’est très bien passé. C’est une chance de pouvoir participer à cette aventure avec la Guinée, j’y gagne humainement et forcément aussi handballistiquement car cela me permet de jouer un autre handball avec d’autre profils de joueur.

– Ton sentiment par rapport à ce stage et aux deux rencontres face au Maroc ?

J’ai retrouvé pas mal de joueurs que je connaissais, ce qui a facilité l’acclimatation. Je me suis tout de suite bien senti dans ce groupe. Malheureusement, cinq joueurs n’ont pas pu nous rejoindre à cause de cas de COVID, mais pourtant nous avons tenu tête à une équipe du Maroc qui est en préparation au mondial avec 22 joueurs en stage depuis plus d’un mois. J’ai joué la quasi-totalité des deux matchs à cause du manque de rotation et aussi car le sélectionneur voulait me voir à l’œuvre, mais physiquement j’ai tenu le choc.

– Et l’avenir en sélection ?

Au complet nous avons de grandes chances d’aller chercher une qualification au mondial, j’en suis convaincu. Au vu de ce premier stage et des échanges que j’ai pu avoir avec le staff, je pense que je vais faire partie de cette aventure et j’en suis très très content. Un seul mot : Fier !!! »

Maxime Amatucci