La Coupe de France revient ce mercredi. Les Messines se rendent à Besançon le jour de la Saint-Valentin pour un duel face à son meilleur ennemi des années 2000.
Que reste-t-il de l’ancienne rivalité entre Metz Handball et Besançon ? Plus grand-chose sur le plan sportif tant le club mosellan a pris l’habitude de dominer son ancien rival mais, pour celles et ceux qui ont connu le paysage handballistique féminin français au début des années 2000, il subsiste forcément un peu de nostalgie. Alors voir Metz Handball débarquer à Besançon un jour de Saint-Valentin, c’est presque mignon. Mignon comme un huitième de Coupe de France que les Dragonnes ne doivent pas prendre à la légère.
Car mine de rien, les protégées de Raphaëlle Tervel se posent certainement comme celles qui ont le plus inquiété les Dragonnes sur la scène nationale cette saison. Il n’y a même pas un mois, le 20 janvier dernier, les Mosellanes avaient eu toutes les peines du monde à venir à bout de Djeneba Touré , Alice Lévêque et les autres joueuses doubistes. Pour s’imposer d’un petit but (27-28), le lorrain avait dû serrer la vis jusqu’au bout du bout tant les Bisontines se sont montrées inquiétantes jusqu’à la fin du match.
Là, il s’agit pour Metz Handball de briller dans une compétition qu’il a remporté huit fois et dont il est le tenant du titre. Toujours invaincu en championnat cette saison et qualifié pour les quarts de finale de Ligue des Champions depuis dimanche, le groupe emmené par Manu Mayonnade se présente avec pas mal de sérénité pour ce huitième de finale programmé à 20h. Seule incertitude : Méline Nocandy qui souffre d’une entorse du pouce. La Saint-Valentin propose un mano-à-mano entre Besançon et Metz. Pas question de se faire des bisous.
R.A
Photo : WeeMove