Appliquées comme il faut, les Dragonnes battent Chambray ce mercredi au complexe Saint-Symphorien. Une victoire avec onze buts d’écart (31-20).
METZ-CHAMBRAY : 31-20
Championnat LFH, Saison régulière J16
7 février 2018, Complexe Saint-Symphorien (1 700 spectateurs)
Arbitres : MM Bounouara et Sami
Mi-temps : 13-10
METZ HANDBALL : Gardiennes : Csapo (11 arrêts /31), Rajcic – Joueuses de champ : Edwige (3/3), Gros (9/12), Zaadi (1/4), Flippes (1/3), Nocandy (3/4), Houette (5/6), Landre (1/1), Kanor O (0/1), Sajka (2/4), Smits (2/3), Maubon (3/4), Luciano (1/4)
Exclusions : Smits (17e), Kanor O (29e), Nocandy (30e)
Entraîneur : Emmanuel Mayonnade
CHAMBRAY : Gardiennes : Pradel (9 arrêts /32), Novellan (0 arrêt /8) – Joueuses de champ : Mauny (1/2), Alberto (4/6), Boutrouille (3/9), N’Diaye (0/1), Asperges (2/2), Bekono, Chebbah (2/7), Planeta (6/14), Bruni, Dubois (1/1), Thome (1/2), Bellakhdar (0/2)
Exclusions : N’Diaye (12e), Planeta (25e)
Entraîneur : Guillaume Marques
Bien caché au milieu de deux gros matches de Coupe d’Europe, ce match avancé de la journée 16 de saison régulière aurait pu ressembler à un petit traquenard. Il aurait pu. Sauf qu’à ce petit jeu là, même le conditionnel possède une emprise très mesurée sur des Dragonnes qui, cette saison, ont choisi de ne gaspiller aucun point en championnat de France. Dix-sept matches ? Dix-sept succès. Logique pour des Messines qui, ce mercredi, n’entendaient clairement pas laisser Chambray imposer quoi que ce soit sur le parquet du Complexe Saint-Symphorien. Face aux dixièmes du classement, les protégées de Manu Mayonnade l’emportent de onze longueurs (31-20). « Un match sérieux » murmure Orlane Kanor avec une moue pas vraiment satisfaite.
En cause ? « Quelques petites erreurs individuelles » que la jeune internationale française aurait voulu éviter. En admettant que « l’intensité est bien différente lors de ce genre de match » quand elle le compare à celui de dimanche dernier contre Budapest, Orlane Kanor explique qu’il est « nécessaire de prendre une rencontre comme celle-là au sérieux ». Pourquoi ? « Parce que si tu ne le prends pas au sérieux, tu ne prendras pas le match d’après au sérieux non plus quand l’adversité sera plus forte ». Ce mercredi, même si Mouna Chebbah et ses copines ont quelque peu taquiné Metz Handball en première période, Metz a su imposer une rigueur défensive trop lourde pour les visiteuses dans le deuxième acte.
Pas question donc pour les Dragonnes de tomber dans le fameux syndrome du « match piège ». Le match piège ? « Tu te le crées tout seul si tu ne mets pas l’intensité qu’il faut » poursuit Orlane Kanor. Contre Chambray, les Messines se sont donc montrées impliquées, appliquées et concentrées. Tout ce qu’il faut pour aborder avec sérénité un déplacement très important à Thüringer ce dimanche en Ligue des Champions. Face au second du dernier championnat allemand, le champion de France se présentera donc avec une invincibilité qui perdure encore et encore sur la scène nationale. Et cette performance n’a finalement pas grand chose de banale. A cause des fameux matchs pièges.
R.A
Photo : WeeMove